Le miracle coréen c’est un développement économique exceptionnel et une démocratisation réussie. Mais le pays doit désormais faire face à un certain nombre de défis.
Parmi les pays émergents qui contribuent pour plus de 1% au PIB mondial, la Turquie connaît une dépendance énergétique record et croissante, malgré la relative sobriété de sa consommation. Cela tient à la croissance soutenue de son économie et à la pauvreté endémique de ses ressources énergétiques propres.
The sharp drop in commodity prices has had a sizeable impact on Latin America's short term growth prospects. The decline in terms of trade has also revealed, once again, the low productivity of the region's economies. Investing in infrastructure could help Latin America simultaneously address these short and long term challenges.
Le recentrage de la croissance de la Chine sur son marché intérieur est un enjeu majeur, non seulement pour le pays, mais également pour l’ensemble de l’économie mondiale.
L’expiration de dispositions transitoires pose la question de l’octroi du statut d’économie de marché à la Chine. Si l’antidumping est directement en cause, c’est l’ensemble de la relation commerciale bilatérale qu’il faut redéfinir, en cohérence avec les spécificités de l’économie chinoise.
The recent G20 Hangzhou Summit is yet another example of the difficulties the G20 has to move ahead at cruising speed. Changes in the G20 process might help to increase its impact.
Le Brésil doit réaliser un ajustement budgétaire d’autant plus difficile que le gouvernement doit jongler entre pressions de groupes privilégiés et minima de dépenses publiques dans l’éducation, la santé... Cet ajustement pourrait néanmoins s’effectuer sans pénaliser les services publics si ces derniers étaient produits plus efficacement
Première institution financière multilatérale créée en dehors du cadre de Bretton Woods, l’AIIB participe à la stratégie régionale et globale de Pékin.
Initiée par la Chine fin 2013, la banque asiatique d'investissement pour les infrastructures est officiellement entrée en exploitation en janvier 2016.
Le Conseil d’Administration (Executive Board) du FMI a décidé, le 1er décembre, d’inclure le Renminbi, la monnaie chinoise, dans le panier de monnaies utilisées pour calculer la valeur des « droits de tirage spéciaux » (DTS). Cette décision prendra effet à compter du 1er octobre 2016.
Alors que les pays d’Afrique subsaharienne avaient semblé bien résister à la crise financière qui a secoué les pays avancés, et que des chiffres de croissance flatteurs laissaient penser que le « décollage » s’effectuait enfin, l’activité économique de cette zone s’est nettement affaiblie en 2015.
Au-delà du ralentissement, peut-on détecter dans les tendances récentes des changements structurels qui amorcent un nouveau régime de croissance en Chine ?
Alors que les importations chinoises de produits laitiers ont explosé ces dernières années, les producteurs français n’ont jusqu’ici guère réussi à en profiter. La fin des quotas laitiers en avril 2015, ayant assoupli les contraintes pesant sur le secteur, ouvre pourtant des perspectives nouvelles.
La décision de faire évoluer le régime de change du renminbi prise par les autorités chinoises au début du mois d’août constituerait moins une réponse au ralentissement de l’économie qu’une étape dans la poursuite, envers et contre tout, d’un agenda de libéralisation financière audacieux mais risqué.
Ils n’avaient de commun qu’une croissance vigoureuse et la volonté de briser l’hégémonie des pays avancés dans les grandes institutions internationales. Ils étaient presque unanimement considérés comme des terres d’avenir appelées à rapidement reléguer les vieux pays, et en particulier l’Europe, dans la deuxième division de l’économie mondiale.
Le ralliement récent de grands pays occidentaux au projet de banque asiatique de financement des infrastructures illustre la pertinence de l’analogie entre la diplomatie chinoise et le jeu de Go – qui vise à patiemment placer des pions pour étouffer ses adversaires et conquérir des territoires.
L’annonce par la Chine de la création d’une banque de développement multilatéral a eu un retentissement médiatique considérable. La démarche s’inscrit dans son souci de peser davantage dans les grandes institutions financières internationales.
Lee Kuan Yew est élu Premier ministre du « self-governing state of Singapore » en 1959, avec deux objectifs prioritaires :la stabilité politique et le développement économique. Sur ces deux points il aura réussi au-delà du possible, mais demeurent les défis du vieillissement et de la démocratisation.
Entre 2003 et 2013, la France a perdu 45 % de ses parts de marché au Maghreb. Dans le domaine des produits manufacturés, la France est dépassée par la Chine en Algérie et par l’Espagne au Maroc.
Le Vietnam accentue son insertion internationale pour accélérer son développement, à l’image de l’expérience chinoise démarrée dans les années 1990. Cette stratégie s’appuie sur deux piliers : l’accueil d’investissements directs étrangers dans l’industrie et la promotion des exportations.
La fragmentation internationale des processus productifs avait stimulé la progression des échanges internationaux dans les années 2000. Depuis la crise globale, ce mouvement semble stoppé et le ralentissement du commerce de la Chine reflète la contraction des chaînes mondiales de production.
Le salaire minimum réduit-il l’emploi des travailleurs au bas de l’échelle des salaires ? Les approches récentes apportent un nouvel éclairage à ce débat en s’attachant aux réactions des entreprises. La Lettre du CEPII consacrée à l’expérience chinoise s’inscrit dans cette perspective.
La hausse du salaire minimum peut-elle améliorer la condition des travailleurs sans nuire au processus de croissance ? Une récente étude du CEPII montre que la réforme du salaire minimum mise en œuvre en Chine en 2004 a incité les entreprises à améliorer leurs processus de production.
Présidentialisation du régime, société et globalisation « plurielles », volonté de puissance économique, accession du peuple au bien-être… Le candidat-président Erdoğan, apôtre du « changement », dessine dans son programme les contours de la « Nouvelle Turquie » qu’il rêve de conduire jusqu’en 2023.
La troisième démocratie du monde et la première nation islamique avec 250 millions d’habitants vient d’élire démocratiquement son nouveau Président Yoko Widodo, 16 ans après avoir déposé son Dictateur de 30 ans, le général Suharto.
La création au sommet des BRICS de la Nouvelle banque de Développement et du Fonds Commun de Réserve de Change est une initiative majeure. Elle révèle l’incapacité des institutions de Bretton Woods à se réformer pour s’accorder aux transformations de l’économie mondiale.
Le programme adopté par le Parti communiste chinois fin 2013 privilégie désormais une démarche «du haut vers le bas» Dans le domaine financier, le virage est difficile à prendre. Le débat est particulièrement vif sur les modalités d’ouverture du compte de capital.
Le CEPII présente son troisième Policy Brief, « China’s roadmap to harmonious society.», qui propose une analyse du plan de réformes ambitieux, élaboré par le comité central du Parti Communiste Chinois en novembre 2013, pour les 20 années à venir.
Les nouvelles estimations de valeur ajoutée en parité de pouvoir d’achat publiées par la Banque mondiale amènent à revoir à la hausse la taille de l’économie chinoise. La Chine serait dès 2014 la première économie du monde.
La fonction d’ « usine du monde » perd son rôle moteur dans l’économie chinoise. Moins attractive en tant que base d’exportation, la Chine l’est de plus en plus par son marché intérieur.
Les directives concernant la réforme économique sont très ambitieuses. Leur cohérence peut être mise en évidence dans le registre d’une transformation générale du système des prix des facteurs de production.
Le Parti Communiste Chinois a produit un texte d’une grande portée, dont la mise en œuvre va transformer profondément la société chinoise. On étudie ici les principes politiques qui l’inspirent, les réformes les plus structurantes et la voie vers la « civilisation écologique ».
La croissance chinoise s’est ralentie mais elle s’appuie sur une consommation intérieure dont l’importance doit être revisitée et sur la diffusion des technologies industrielles de la côte vers l’intérieur du pays.
Les dernières prévisions du FMI soulignent un ralentissement de la croissance des pays émergents qui ne doit pas faire oublier une autre dimension essentielle de cette croissance, son instabilité.
The special and differential treatment granted to developing countries, a key principle in the multilateral trading system, now appears broken-down. Based on a speech given at the WTO Forum, this post reviews -with a focus on agriculture- why this is so and what could be done.
Les troubles actuels sur les marchés des capitaux des pays émergents résultent d'un classique retournement de la perception des investisseurs. Il y a néanmoins de bonnes raisons pour être optimiste sur l’évolution de leurs économies, mais avec prudence puisque des incertitudes subsistent.
La Chine a connu 20 jours d’agitation financière délibérément provoqués par la banque centrale. Cet épisode insolite dans un pays qui révère la stabilité doit être interprété comme un coup de semonce donné aux banques d’avoir à changer leur gestion du risque et absorber les pertes dues à leur comportement passé.
La réforme des prix subventionnés est un sujet sensible et récurrent en Égypte. La confusion dans laquelle de nouvelles mesures sont annoncées et l’enlisement des discussions avec le FMI sont symptomatiques de l’impuissance du gouvernement à s'attaquer aux défaillances structurelles de l’économie.
L’urbanisation sera l’axe de la réforme d’ici 2030 et l’intégration de 300 millions de migrants dans de nouveaux modèles de villes. Cela implique une réforme jointe du foncier et du système de hukou, une étape décisive pour réduire radicalement les inégalités sociales.
Trois semaines en Chine avec ma co-auteure Mme Guo Bai, ponctuées de rencontres et conférences dans les grandes universités et organisations publiques et privées, ont permis d’affiner ma réflexion sur les transformations actuelles de l’économie chinoise.
Trois semaines en Chine avec ma co-auteure Mme Guo Bai, ponctuées de rencontres et conférences dans les grandes universités et organisations publiques et privées, ont permis d’affiner ma réflexion sur les transformations actuelles de l’économie chinoise.
As remarkable as its economic growth, China’s income distribution has been worsening since mid-1980s. Inequality across regions, occupations and between individual all rose dramatically. More importantly, it did so in a short time.
Le Bangladesh a émergé dans le domaine de l’habillement à partir des années 1990, en exploitant, comme de nombreux pays en développement avant lui, « l’avantage » du coût extrêmement bas de sa main-d’oeuvre.
Les statistiques sur l’économie birmane sont restreintes. Les bases de données du CEPII permettent néanmoins de dessiner le profil de son insertion internationale au fil des dernières décennies. Sortie récemment de l’isolement, son économie est sujette aux aléas conjoncturels des voisins asiatiques.
L'un des aspects les plus impressionnants de la performance commerciale de la Chine est la diversification rapide des produits qu’elle exporte. Une récente étude du CEPII montre l’importance du choix des produits et de leur adéquation avec les structures productives locales pour expliquer ces performances.
Les investissements directs étrangers sont souvent perçus comme favorisant la montée en gamme de la production industrielle et la croissance. Une étude du CEPII infirme ces attentes : sans l’appropriation des technologies étrangères par les entreprises domestiques, ils ont des retombées limitées.
Le 18e congrès du parti communiste chinois a rendu son verdict. La composition du comité permanent du bureau politique (standing committee) détermine le nouveau leadership politique. Du point de vue de la nouvelle phase de la réforme chinoise, ce leadership est ambigu.