Recherche de document par mot clé (aide)
 
English  Español 
  Recevoir la lettre d'information
  Espace Presse
 
• Conseil
• Comité scientifique
• Economistes
• Chercheurs associés
• Contact
• Annuaire
 
• BACI
• Baseline
• CHELEM
• Distances
• Export Sophistication
• Gravity Dataset
• IDE
• MAcMap-HS6
• Market Potentials
• Productivité
• Institutionnal Profiles
• Séries macroéconomiques
• TradePrices
• TradeProd
• Trade Unit Values
• INGENUE
• MIRAGE
• OLGAMAP
 
• Le Chiffre du mois
• La Lettre du CEPII
• The CEPII Newsletter
• Panorama de l'économie mondiale
• L'économie mondiale
• Revues scientifiques
• Livres
 
• Communications
   


©CEPII 2001

Mentions légales

  Novembre 2008    
20  
     
La réunion du G20 programmée le 15 novembre à Washington suscite de nombreuses attentes que l’on peut répartir en trois catégories :
  • une coordination des plans de relance à court terme ;
  • une impulsion à la réforme du système financier international ;
  • une impulsion à la réforme du système monétaire international.
  • Le premier espoir risque d’être déçu. D’un côté, la Chine n’a pas attendu l’avis de ses pairs pour annoncer un plan massif de relance budgétaire ; de l’autre, l’administration Bush pourra difficilement s’engager pour le futur Président Obama, encore moins pour le Congrès. Et les banques centrales, qui n’ont pas attendu la réunion du 15 novembre pour s’engager résolument dans d’importantes baisses de taux d’intérêt, n’ont pour certaines (celle du Japon notamment) plus guère de marge de manœuvre.

    Le deuxième sujet – la régulation financière internationale – fera l’objet de discussions intenses. Un certain consensus devrait se dégager pour corriger les défauts les plus évidents de la régulation actuelle (en particulier le caractère pro-cyclique des normes comptables), mais on sait que les Etats-Unis sont très réticents à toute réforme qui conduirait à davantage de  régulation ou qui porterait cette régulation à un niveau supra-national.

    Le troisième sujet, enfin, pourrait conduire à un renforcement du FMI lui permettant d’affronter les crises de balance des paiements à venir. La Chine, qui pourrait être appelée à contribuer davantage, monnaiera cet apport par une hausse substantielle de ses droits de vote au sein de l’institution. Les Européens, considérés comme sur-représentés, devront alors regrouper leurs forces s’ils veulent peser dans les décisions à venir du FMI. A côté de ce sujet institutionnel, la question des régimes de change risque de ne pas être abordée, alors que c’est un ingrédient important de la crise actuelle. Le G7 a perdu beaucoup de temps à demander à la Chine une réévaluation de sa monnaie ; il appartient au G20 de rattraper le temps perdu en soutenant l’émergence d’un régionalisme monétaire en Asie, afin de rééquilibrer le système monétaire international en s’appuyant sur les forces du marché.

       
         
    Agnès Bénassy-QuéréetLionel Fontagné, Régulation financière : et si on regardait du côté de l’OMC, Telos-eu, 14 novembre 2008
    Agnès Bénassy-Quéré, Comprendre les plans de sauvetage, Le Monde, 18 octobre 2008
    Michel Aglietta, Comprendre la crise du crédit structuré, La Lettre du CEPII, n° 275, février 2008
    Agnès Bénassy-QuéréetValérie Mignon, Monetary and financial integration in Asia: Introduction, Economie Internationale, n° 111, pp. 5-8, 2007
    Agnès Bénassy-Quéré, FMI : des quotes-parts mal taillées, La Lettre du CEPII, n°268, juillet-août 2007
    Agnès Bénassy-Quéré,Valérie Mignonet Amina Lahrèche-Révil, Le dollar dans le G20, La Lettre du CEPII, n°238, octobre 2004
    Michel Aglietta, Architecture financière internationale : au-delà des institutions de Bretton Woods, Economie Internationale, n° 100, p. 61-83, 2004
    Michel Agliettaet Sandra Moatti, Le FMI au défi de la gouvernance globale, La Lettre du CEPII, n° 194, octobre 2000
    Agnès Bénassy-Quéréet Benoît Coeuré, Big and Small Currencies: the Regional Connection, Document de travail, n° 2000-10, juin 2000