En 2006, 54 000 expatriés de l’Union européenne (UE-15) étaient employés dans la Recherche aux Etats-Unis et on comptait, à cette date, 1,3 million de chercheurs dans l’UE-15. Le rapport entre les deux nombres, 42 pour 1 000, était sensiblement plus élevé qu’en 1990 où il n’était que de 28 pour 1 000.
Le taux global d’expatriation de l’UE-15 vers les Etats-Unis (11 pour 1 000) n’a pas augmenté au cours de cette période, mais l’expatriation est devenue encore plus sélective. Le phénomène ne concerne pas l’ensemble des diplômés de l’enseignement supérieur, mais seulement les plus formés et les plus aptes à contribuer à l’économie du savoir. Ainsi la proportion de chercheurs parmi les expatriés a sensiblement augmenté entre 1990 et 2006 (graphique).
Les données disponibles sur les salaires pour les cinq grands pays de l’UE-15 indiquent qu’un expatrié européen reçoit un salaire plus élevé qu’un travailleur américain comparable. Cette prime, plus élevée pour les expatriés récents, confirme l’augmentation de la qualité du capital humain des Européens travaillant aux Etats-Unis.
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