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N� 1999 - 15 |
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Novembre |
Groupe d'échanges et de réflexion
sur la Caspienne |
Dominique Pianelli
Georges Sokoloff |
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Form� � l'initiative conjointe
du minist�re des Affaires �trang�res et du CEPII, le Groupe d'�changes et de R�flexion
sur la Caspienne a r�uni une quarantaine d'experts, participant � tout ou partie
des huit s�ances tenues de d�cembre 1997 � octobre 1998. Leurs travaux ont port�
pour l'essentiel sur la Caspienne comme enjeu p�trolier ; d'autres probl�matiques
importantes les ressources en gaz, les questions propres � chaque �tat riverain,
la dimension strat�gique ont �galement �t� abord�es, mais non approfondies.
Les comptes-rendus des expos�s et des d�bats, de m�me qu'une synth�se, figurent
dans ce document. Ses principales conclusions sont les suivantes.
- Les r�serves p�troli�res de la Caspienne sont importantes (comparables � celles de la Mer du Nord ou au dixi�me des ressources du Moyen-Orient traditionnel) mais sans doute pas � la hauteur des premi�res attentes. Le vif int�r�t qu'elles ont initialement provoqu� a de plus souffert de la baisse continue des cours du brut et de la crise �conomique en Asie. Enfin, les progr�s absolument consid�rables de la technologie -aussi bien en mati�re d'exploration et d'exploitation que d'�vacuation et de traitement semblent multiplier les ressources disponibles et condamner les eldorados p�troliers � une c�l�brit� br�ve.
- Les ressources de la Caspienne sont n�anmoins suffisantes pour que les consortiums p�troliers qui ont investi dans leur mise en valeur souhaitent ne pas les conserver ind�finiment en portefeuille, mais les exploiter au contraire et rentabiliser ainsi leurs investissements. Ce souhait est en train de se r�aliser.
- Apr�s avoir refus� au nom de l'indivision de la Caspienne convenue dans les trait�s sovi�to-iraniens de reconna�tre les accords de partage sign�s entre �tats riverains et consortiums p�troliers, la Russie les a admis sous les pressions du gouvernement am�ricain, des p�troliers et sous le poids de ses propres faiblesses.
- L'�vacuation du p�trole, qui a donn� lieu � une vaste bataille entre diff�rents projets de routes, semble devoir se r�aliser : a) en ce qui concerne le p�trole kazakh, gr�ce � la r�alisation longuement attendue du projet CPC (le contrat a �t� sign� le 24 novembre 1998) ; b) en ce qui concerne le p�trole az�ri, par les ol�oducs Bakou-Novorossi�sk et Bakou-Soupsa. Les compagnies comptent �galement sur le d�veloppement d'accords de swap avec l'Iran.
- Les �tats-Unis continuent, avec le soutien compr�hensible de la Turquie, de privil�gier des routes beaucoup plus ambitieuses (ol�oduc et gazoduc transcaspiens, ol�oduc Bakou-Ceyhan) qu'ils jugent plus en rapport avec les productions futures, mais que les compagnies p�troli�res trouvent infiniment trop co�teuses. Ils rejettent toute participation significative de l'Iran dans les sch�mas d'�vacuation. Washington se dit �galement tr�s pr�occup�e par les menaces que feraient planer les rivalit�s entre pays riverains et entre grandes puissances sur la s�curit� internationale dans cette r�gion du monde.
Que ce soit gr�ce � la forte implantation des compagnies p�troli�res anglo-saxonnes ou � l'activit� de Richard Morningstar, la position am�ricaine est bien connue dans le bassin caspien. On ne peut en dire autant de la position europ�enne. Les programmes dassistance technique TACIS, INOGATE et TRACECA sont appr�ci�s par les experts. L'Europe jouit par ailleurs dune haute r�putation en tant que foyer de civilisation. Peut-�tre manque-t-il � l'Union europ�enne un envoy� sp�cial aupr�s des pays concern�s qui fasse valoir la diff�rence europ�enne sur les questions les plus d�battues, comme sur celles qui nont pas re�u jusqu'ici lattention qu'elles m�ritent : la priorit� au d�veloppement harmonieux des �tats riverains, meilleur parti � tirer des vastes richesses en gaz naturel, mont�e des pr�occupations �cologiques. |
Résumé |
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Energie ;
syst�mes socialistes et �conomies de transition ; transport, commerce
ext�rieur et int�rieur, �nergie et autres services |
Mot-clés |
Q4, P2, N7 |
Classification JEL |
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Texte
intégral (pdf) |
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