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N�2000 - 02 |
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Janvier |
Le passage des retraites de la r�partition
� la capitalisation obligatoire : des simulations � l'aide d'une maquette |
Ottilia Rouguet
Pierre Villa |
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Nous articulons des simulations de remplacement
du syst�me de retraite par r�partition obligatoire par un syst�me par capitalisation
obligatoire autour de trois concepts. Tout d'abord il faut d�finir si le syst�me
est � cotisation ou � prestations d�finies. En France dans les ann�es r�centes,
le syst�me priv� ou r�gime g�n�ral est pass�e progressivement � un syst�me � cotisations
d�finies au contraire du syst�me public qui est rest� inchang� et � prestations
d�finies : dans le premier cas les futures retraites d�pendent de la croissance
courante, dans le second de la croissance future. Ensuite il faut distinguer le
syst�me Beveridgien qui finance les retraites par l'imp�t non contributif, du
syst�me Bismarckien o� les cotisations sont une �pargne, consid�r�e comme contributive
au salaire diff�r� par les salari�s. Enfin il faut distinguer si les retraites
sont financ�es directement par le pr�l�vement (imp�t ou �pargne) ou indirectement
par un fonds plac� sur le march� financier.
Le passage � un syst�me de capitalisation obligatoire ne se justifie que si l'�conomie est proche du plein emploi et/ou si elle manque de capitaux. En effet ce syst�me favorise l'affectation de l'�pargne des jeunes non pas au salaire des retrait�s et donc � la consommation des vieux, c'est � dire � la consommation globale, mais � l'investissement, ce qui favorise une croissance plus capitalistique.
Alors que la capitalisation se justifie dans une �conomie en transition du socialisme au capitalisme, parce que du fait de la modification des prix relatif elle a d�class� une quantit� consid�rable de capital ancien et parce que du fait de la modification des qualifications requises elle manque de travail qualifi� moderne, au contraire ce syst�me est inefficace dynamiquement dans une �conomie connaissant un exc�s de capital et de ch�mage keyn�sien � court terme qui se transforme par le sous investissement en manque de capital et ch�mage classique � long terme.
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Résumé |
Retraites � prestations et cotisations d�finies,
par r�partition et par capitalisation, s�curit� sociale Beveridgienne et Bismarckienne. |
Mot-clés |
I3 |
Classification JEL |
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