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Le Club du CEPII développe des liens privilégiés entre le CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales), les entreprises, les institutions financières, et les organisations professionnelles ou syndicales. Il permetà ses adhérents de bénéficier de l’expertise et du réseau du CEPII en proposant régulièrement des conférences, déjeuners-débats, cycles de réunions, etc.
C’est ainsi qu’il a organisé en 2008-2009 une série de dix conférences sur le thème : « Crise financière et crise réelle ». La crise des subprimes, initiée aux Etats-Unis en juillet 2007, a touché de plein fouet les pays occidentaux et entraîné dans son sillage les grands émergents pour déboucher sur une crise mondiale d’une gravité sans précédent depuis la Grande Crise des années 1930. Cette crise, qui a notamment conduit à la faillite Lehman Brothers, a bouleversé l’économie mondiale, profondément remis en cause ses équilibres, ses modes de fonctionnement et ses perspectives
de croissance. La crise fi nancière mondiale nous a rappelé, dès l’automne 2008, que les interdépendances financières sont extrêmement fortes et que les grandeséconomies émergentes ne sont pas (encore) capables de tirer la croissance du reste du monde. Cette crise tentaculaire a suscité de nombreuses inquiétudes
dans bien des domaines : risques bancaires et fi nanciers, divergences de comportement des Européens face à la crise, nécessaires restructurations fi nancières mondiales, attentes d’un G20 en termes de régulation et de gouvernance, perspectives économiques européennes dans une période d’après crise, rôle de la notation face à la perte de confi ance, etc.
Face à ces questions, l’objectif des séances proposées était double. D’une part, faire partager l’expertise du CEPII en mettant à disposition le fruit de son expérience, ses instruments d’analyse et les réseaux qu’il a su tisser avec des experts français et étrangers. D’autre part, réfléchir à partir d’une information sérieuse et fiable, sur un thème dont les enjeux concernent tous les acteurs économiques et dont l’importance n’est pas à démontrer.
Cette veille a donné lieu à dix séances entre mars 2008 et novembre 2009, organisées par Agnès Bénassy-Quéré et Chantal Bartholin. Les thèmes retenus ont été développés et discutés avec des experts reconnus internationalement pour leurs compétences, et invités à venir, parfois de loin, partager leur connaissance. Le Club a, ainsi, reçu une vingtaine d’intervenants français etétrangers. Ce cycle a en outre réuni des représentants des différents milieux académiques et de l’administration française (Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi), des dirigeants d’entreprises (grandes entreprises industrielles, institutions financières, sociétés de service), des représentants des organisations internationales et des divers organismes impliqués dans la prise de décision dans un contexte de crise.
Les actes de ces séances font l’objet de cette publication1 qui présente unéventail – non exhaustif – de réflexions sur les grands enjeux et enseignementsà tirer de la crise. Ont ainsi été traités les thèmes suivants : crise des subprimes et révélations des risques bancaires financiers ; crise et restructuration financière mondiale : points de vue franco-allemands ; l’Europe face à la crise ; que peut-on attendre du G20 en termes de régulation et de gouvernance ? perspectiveséconomiques régionales pour l’Europe ; notation : comment retrouver la confiance ? le G20 n’est pas un G7 à vingt ; a-t-on définitivement évité le pire ? la politique économique intérieure et internationale de la reprise; les économies en développement et la crise.
Le succès de ce cycle doit naturellement beaucoup à la qualité des intervenants que le Club du CEPII remercie vivement, ainsi qu’aux nombreux participants qui ont contribué aux débats. Le Club du CEPII remercie également le Centre d’analyse stratégique pour son accueil et l’impression de cet ouvrage, le Conseil d’Analyse Economique franco-allemand (CAEFA), le FMI, la Coface, l’IFRI et l’OCDE pour leur partenariat et, également, Benjamin Carton, Thomas Chapuis, Oléna Havrylchyk, David Khoudour-Castéras et Laurence Nayman (CEPII) pour la rédaction des actes des différentes rencontres repris fidèlement dans cet ouvrage ainsi que Jordan Roulleau-Pasdeloup pour la cartographie et Pascale
Dieu pour la réalisation de cette publication.
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Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
C. BARTHOLIN, G. CAPELLE-BLANCARD
I. Conjoncture et marchés financiers : perspectives 2008-2009, la fin d’un cycle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
A. BÉNASSY-QUÉRÉ, M. MARCUSSEN
II. Crise des subprimes et révélations des risques bancaires et financiers . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
A. BÉNASSY-QUÉRÉ, P. ARTUS, H. REYNIER
III. Crise et restructuration financière mondiale : points de vue franco-allemands . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29
R. SÈVE, A. BÉNASSY-QUÉRÉ, P. MENTRÉ, S. KOOTHS, E. FASTEN, C. STOFFAËS, D. GROS, E. CHANEY, C. DE
BOISSIEU
IV. L’Europe face à la crise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 53
A. BÉNASSY-QUÉRÉ, E. NIELSEN
V. Que peut-on attendre du G20 en termes de régulation et de gouvernance ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
A. BÉNASSY-QUÉRÉ, M. AGLIETTA, P. JAILLET, P. ALLARD
VI. Perspectives économiques régionales pour l’Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..75
A. BÉNASSY-QUÉRÉ, M. BELKA, E. ZOLI, N. VALLA
VII. Notation : comment retrouver la confiance ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89
G. CAPELLE-BLANCARD, M. AGLIETTA
VIII. Le G20 : que peut-on en attendre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
A. BÉNASSY-QUÉRÉ, O. HAVRYLCHYK, R. KUMAR, J. PISANI-FERRY
IX. A-t-on définitivement évité le pire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 113
J. FRIEDEN, J. MISTRAL, P. ALLARD, G. CAPELLE-BLANCARD
X. Les économies en développement et la crise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
G. NICOLETTI, R. BLAVY
Présidents de séances et intervenants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .131
Dates des séances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 133
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