(Dé)localisation des firmes et politiques environnementales Réunion
  2 février 2006
   
La crainte qu'une intégration entre pays ayant des niveaux d’exigence différents en matière d'environnement débouche sur la relocalisation des activités polluantes au Sud suscite deux types d’inquiétudes dans le débat public. D’abord, celle de dumping environnemental : la course au moins disant en termes de respect de l'environnement est l’une des différentes formes de concurrence territoriale souvent jugées déloyales et fondées sur les différences de coûts de production. D’autre part, le simple déplacement Nord-Sud des activités polluantes est peu susceptible de faire baisser le niveau de pollution global et justifie l'activisme des défenseurs de l'environnement. L’évaluation de la réalité empirique de ces comportements de « havre de pollution » de la part des firmes multinationales est centrale et la réunion présentera les résultats récents dans ce domaine. Une question liée concerne les relations entre protection de l’environnement et échanges de marchandises. Les exigences accrues en termes environnementaux ont-elles un impact notable sur le commerce ? Si tel est le cas, il est fort possible que les autorités cherchent à manipuler le niveau d’exigence de manière à s’octroyer un nouvel instrument de politique commerciale, dans le contexte de libéralisation des échanges actuel. Compte rendu du Club du CEPII
Lionel Fontagné Directeur du CEPII, Professeur d’Economie à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Intervenants
Thierry Mayer Conseiller scientifique au CEPII  
Nicolas Riedinger Chargé de mission, « entreprises et impact économique des instruments », Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable  
Michel Fouquin Directeur-adjoint du CEPII, Administrateur-délégué du Club du CEPII Président
   
(Dé)localisation des firmes et politiques environnementales