OMC : le coût d’un non accord Petit déjeuner
  4 juillet 2006
   
Après le rendez-vous manqué de la réunion du G6 (Union européenne, Australie, Etats-Unis, Brésil, Inde et Japon) à Londres, le tournant du mois de juillet est probablement celui de la dernière chance de succès. Un échec du cycle de Doha coûterait à l’Europe un tiers de point de croissance, aurait un coût politique très préjudiciable et les grands pays en développement en seraient les principaux perdants.

Comment faire progresser la libéralisation des échanges dans le monde sur une base multilatérale, en combinant des avancées dans les différents dossiers (industrie, agriculture, services, facilitation des échanges,…) ? Comment évaluer les véritables niveaux de protection tarifaire ? Quelle est l’ampleur des gains attendus de ce Cycle ? Que penser des différences entre les évaluations des gains circulant ? Quels seraient les véritables bénéficiaires ? Les pays les plus pauvres risquent-ils de perdre et pourquoi ?

Le CEPII a récemment évalué les différentes issues possibles des négociations du cycle du « développement », à partir du modèle MIRAGE, des bases de données MAcMap et GTAP, et des estimations disponibles en matière de barrières réglementaires aux échanges de services et de coûts liés à la question de la facilitation des échanges.
Ses travaux lui ont permis de construire plusieurs scénarii et d’évaluer pour chacun d’entre eux les conséquences attendues : réduction des droits de douane sur le commerce de marchandises, libre échange total de marchandises, réduction des barrières aux échanges de services, baisse des droits de douane dans l’agriculture au Nord, etc … Ces analyses pointent un processus de négociation qui s’enferme dans des positions irréductibles au risque de ne pas traiter certains sujets essentiels.

Compte rendu du Club du CEPII
     
Yvan Decreux Economistes au CEPII Intervenants
David Laborde Economistes au CEPII  
Lionel Fontagné Directeur du CEPII ; Professeur, Université Paris I, Panthéon-Sorbonne Président
   
OMC : le coût d’un non accord