Ces deux grandes figures de la sinologie moderne nous aideront à comprendre l’évolution actuelle de la Chine à la lumière des précédents historiques du début du XXème siècle et des legs de l’époque maoïste.
Marie-Claire Bergère traitera de « L'État et les associations commerciales et industrielles, avant la révolution, depuis la réforme ». Elle analysera tout d’abord les principaux caractères des corporations marchandes et des chambres de commerce sous l'Empire (avant 1911) et sous le régime républicain (1911-1949) ; ensuite les relations ambiguës qu'entretiennent avec l'État ces institutions inféodées au pouvoir mais n'en préservant pas moins représentativité et autonomie.
Ensuite, Marie-Claire Bergère abordera les questions suivantes : dans quelle mesure les actuelles fédérations d'industrie et du commerce ont-elles pris le relais des anciennes associations ? Comment combinent-elles leur statut d'organisations du Parti communiste avec leur vocation à défendre les intérêts des entrepreneurs ? Leur existence fait-elle obstacle à l'apparition de nouvelles formes, plus spontanées, d'associations, ou au contraire la favorise-t-elle ?
Ensuite, Lucien Bianco développera une réflexion sur : « Maoïsme (1953-1978) et développement ultérieur » et traitera en premier lieu des déséquilibres et du coût humain de la stratégie maoïste de développement puis de l'héritage maoïste. Il analysera, d’une part, le legs positif de ce régime, qui a jeté les bases de l'industrialisation ultérieure et, d’autre part, le legs négatif, ce qui permettra de tirer les leçons des erreurs et des échecs passés et d’éclairer les handicaps persistants.
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