Devant le constat largement partagé de dégradations environnementales préoccupantes, dont le réchauffement climatique est l'exemple le plus médiatisé, on ne peut qu'être frappé par la divergence entre l'inflation des discours et la référence incantatoire au développement durable et l'insuffisance des actes qui prétendent y répondre. À partir de ce constat, pour quelles raisons les modes de production et de consommation ne changent-ils pas ?
Après une analyse du comportement des acteurs économiques et de ces différences entre l’affichage de bonnes intentions et la réalité des mesures mises en œuvre, Gilles Rotillon s’interrogera sur les blocages à lever et les recommandations qui permettraient un véritable progrès. Cédric Philibert, spécialiste des questions relatives au changement climatique, donnera son point de vue d’expert à partir de ses travaux récents et ceux présentés à l’occasion de la Conférence sur les Changements Climatiques de Montréal (nov.-déc. 2005). |