Nous tentons d’analyser si l’hétérogénéité individuelle de la relation épargne-investissement constatée dans plusieurs études empiriques pourrait être liée à la dynamique d’intégration économique (i.e. à la transformation des structures productives nationales que peut engendrer un fort degré d’intégration économique). Pour cela, nous sélectionnons des groupes de pays selon un critère institutionnel (i.e. un groupe « OCDE », un groupe « zone euro » et un groupe des « pays signataires du traité de Rome »), en testant l’hypothèse que chaque regroupement s’accompagne d’un degré d’hétérogénéité entre les pays plus ou moins spécifique et nous apprécions dans quelle mesure cette particularité s’accompagne de la convergence des PIB par tête. Nous montrons que, dans une certaine mesure, le degré d’hétérogénéité qui prévaut dans la relation épargne-investissement de chaque échantillon pourrait bien s’expliquer par la dynamique d’intégration économique qui le caractérise. |
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