La Turquie connaît depuis plus de vingt ans à la fois un déficit budgétaire et un déficit commercial. À l’aide des outils de la méthodologie VAR (cointégration, tests de causalité au sens de Granger et de causalité instantanée), nous montrons que ce double déficit ne peut être qualifié de déficits jumeaux. La persistance du déficit budgétaire, malgré un excédent de la balance primaire, s’explique par le niveau des taux d’intérêt réels et le poids de la charge de la dette qui en résulte. Le déficit commercial trouve son origine dans la structure productive : la Turquie importe des biens intermédiaires pour réexporter des produits finis. |
Résumé
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