L'indicateur d'avantage comparatif répond à la question : "quels sont les points forts et les points faibles d'une économie ?"
Au lieu de se fonder sur des structures relatives d'exportation, comme dans la méthode classique de Balassa, l'indicateur analytique qui est reternu ici part du solde, et il tient compte de la taille du marché national.
Pour un pays i et chaque produit k, on calcule d'abord la part du solde par rapport au Produit Intérieur Brut Y, soit en millièmes :
Relativement au PIB, la contribution du produit k au solde commercial est définie par :
avec :
En outre, il est nécessaire d'éliminer l'influence des changements qui ne sont pas spécifiques au pays étudié, mais qui résultent de l'évolution du poids des produits sur le plan mondial. En se situant par rapport à une année de référence r, chacun des flux X et M est corrigé pour les autres années n en les multipliant tous par :
L'indicateur d'avantage comparatif f ' est ainsi calculé aux poids mondiaux de l'année de référence r. Pour celle-ci, il coïncide avec la contribution relative f ; pour les autres années n, il s'en distingue d'autant plus que le commerce mondial du produit k tend à s'écarter de la tendance moyenne qui est enregistrée pour l'ensemble des marchandises.
L'avantage comparatif est calculé au niveau le plus fin de la nomenclature sectorielle CHELEM. Les avantages par filière ou par stade sont obtenus par sommation.
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