Les pays de la zone Euro ont beaucoup insisté pour que le FMI apporte des financements dérogatoires à la Grèce, on le leur rappellera à l’heure des comptes.
Le ralliement récent de grands pays occidentaux au projet de banque asiatique de financement des infrastructures illustre la pertinence de l’analogie entre la diplomatie chinoise et le jeu de Go – qui vise à patiemment placer des pions pour étouffer ses adversaires et conquérir des territoires.
L’inéluctable restructuration de la dette grecque conduira soit à un transfert de charges vers les États membres de la zone Euro, soit à un abandon au moins partiel par le FMI et/ou la BCE de leur statut de créanciers privilégiés.
70 ans après les accords de Bretton-Woods, l’ordre monétaire international hésite toujours entre hégémonie et compromis mais il n’est plus question de « système ».
Les accords de Bretton Woods instituaient un véritable « système » monétaire international dont le FMI était le rouage central. Dans la finance mondialisée d’aujourd’hui, les modes de régulation sont multiples et complexes. Les grandes banques centrales tendent à lui préférer les relations bilatérales.
L’avenir des bitcoins est incertain. Elles pourraient être une source d’inspiration pour diminuer les coûts de transactions associés aux systèmes de paiement. Mais derrière l’utopie d’une monnaie libertarienne peut se cacher un risque collectif.
Mme Yellen, qui prend la tête de la Réserve Fédérale américaine le 1er février, devra piloter de manière fine la sortie du quantitative easing et définir la manière dont la FED peut rendre compatible ses objectifs macro-économiques de court terme et la nécessaire préservation de la stabilité financière.
La fermeture est provoquée par l’incapacité du Congrès à se mettre d’accord sur le vote d’une dotation budgétaire provisoire pour l’Etat Fédéral. Elle est spectaculaire mais ni inédite ni globale. Le rendez-vous qui compte est celui de l’augmentation du plafond de la dette qui devrait être atteint un peu après la mi-octobre.