Le régime de croissance a-t-il été durablement altéré par la crise financière ? Dans les pays qui ont recouvré une croissance alerte, les marchés anticipent un taux d’intérêt réel très bas pour longtemps. Cette anomalie pourrait indiquer un affaiblissement des ressorts de la croissance de long terme.
Le ralentissement progressif des achats de titres par la Fed a relancé le débat sur la vulnérabilité des pays émergents face à la volatilité des flux des capitaux étrangers. Comment les banques centrales des pays émergents peuvent-elles gérer ces flux qui menacent la stabilité du système financier ?
Lors du dernier G20 finance, pays avancés et pays émergents se sont opposés sur la responsabilité des importants mouvements de capitaux qui ont déstabilisé de nombreuses monnaies de ces pays.
Les indices de prix à la consommation ont fortement ralenti ces dernières années. À 0,8-1 %, l'inflation est nettement en-dessous de l’objectif à moyen terme de la BCE, de 2 %.
Lors de paniques financières, les investisseurs cherchent à se protéger en délaissant leurs actifs risqués pour s’orienter sur des actifs sans risque ou des valeurs refuges. Des monnaies peuvent-elles jouer ce rôle ? Une récente étude du CEPII montre que seuls le dollar et le yen sont candidats à ce statut.
L’avenir des bitcoins est incertain. Elles pourraient être une source d’inspiration pour diminuer les coûts de transactions associés aux systèmes de paiement. Mais derrière l’utopie d’une monnaie libertarienne peut se cacher un risque collectif.
La sortie de la politique monétaire de très bas taux d’intérêt couplée à des achats systématiques de titres publics longs suscite des inquiétudes. Quelles en sont les modalités ? Quels en sont les risques pour l’économie américaine et le reste du monde ?