Après une année riche d’évènements marquants, beaucoup de questions de fond se posent sur les évolutions de l’économie mondiale en 2016, que le CEPII s’efforcera d’éclairer au travers d’outils d’analyse en constante évolution.
Le Conseil d’Administration (Executive Board) du FMI a décidé, le 1er décembre, d’inclure le Renminbi, la monnaie chinoise, dans le panier de monnaies utilisées pour calculer la valeur des « droits de tirage spéciaux » (DTS). Cette décision prendra effet à compter du 1er octobre 2016.
Selon les États-Unis, les engagements pris dans le Partenariat Transpacifique sont opposables (enforceable). Cela reste à prouver, tant les accords précédents ont laissé à désirer en la matière. L’enjeu est grand, pour la crédibilité des règles régionales comme pour le devenir du multilatéralisme.
Georges Sokoloff nous a quittés ce lundi 7 décembre. Avec ce contributeur de toujours aux travaux du CEPII disparaît l’un des meilleurs experts du monde russe et soviétique.
Les performances à l’export de biens agroalimentaires ont été meilleures en Allemagne qu’en France depuis 2000. Une analyse quantitative montre que cela s'explique en partie par un meilleur positionnement, lié à la proximité de l'Allemagne avec l'Europe centrale et sa spécialisation agroalimentaire.
Ce billet rend compte de la nature et de l’ampleur des cycles économiques de la zone euro depuis 1970, en mettant l’accent sur le rôle des facteurs financiers dans la formation de ces cycles.
Le renforcement des échanges de services, notamment financiers, et la baisse concomitante des revenus provenant de l’étranger recomposent la balance courante. Ces mouvements répondent à la hausse du prix des actifs et à la baisse des rendements à l’étranger.
Outre la hausse des émissions dues au transport des marchandises, le commerce influe sur le changement climatique en modifiant les techniques et les spécialisations productives. L’effet global dépend des avantages comparatifs, des politiques environnementales et de la nature des accords commerciaux.
Alors que les pays d’Afrique subsaharienne avaient semblé bien résister à la crise financière qui a secoué les pays avancés, et que des chiffres de croissance flatteurs laissaient penser que le « décollage » s’effectuait enfin, l’activité économique de cette zone s’est nettement affaiblie en 2015.