CEPII, Recherche et Expertise sur l'economie mondiale
Mercredi 10 janvier 2018
9.00-11.00 - CEPII, 20, avenue de Ségur, 75007 Paris
Brexit : quels enjeux pour l'agriculture? 

Cecilia BELLORA
Economiste au CEPII, Cecilia Bellora est docteur en sciences économiques et ingénieur agronome. Ses domaines de recherche concernent actuellement les politiques commerciales et les liens entre commerce international et environnement. 
Jean FOURÉ
Economiste au CEPII,  Jean Fouré travaille sur le modèle d'équilibre général calculable MIRAGE (analyse des politiques commerciales et environnementales) et développe le modèle de croissance de long terme MaGE (base de données EconMap).
Alan MATTHEWS
Alan Matthews is Professor Emeritus of European Agricultural Policy in the Department of Economics, School of Social Sciences and Philosophy at Trinity College Dublin, Ireland.
Marilyne HUCHET-BOURDON
Titulaire du doctorat en sciences économiques de l'Université de Rennes 1, Marilyne Huchet-Bourdon est Professeur en économie à AGROCAMPUS OUEST. Ses travaux se situent d’une part à l’échelle européenne et portent d’autre part sur les pays en développement. Ils sont appliqués aux secteurs agricoles et agroalimentaire. 
En partenariat avec l'INRA


L'incertitude est grande concernant les relations commerciales entre l'Union européenne à 27 et le Royaume-Uni après le Brexit. La discussion s'articulera autour des conclusions de deux rapports récemment présentés à la Commission de l'agriculture et du développement rural (AGRI) du Parlement européen: 

Alan Matthews présentera les différentes sources d'accroissement des couts au commerce qui peut amener le Brexit, ainsi que des solutions pour en limiter les impacts grâce à différents types d'accords commerciaux. Ensuite, les économistes du CEPII exploreront en détail les impacts du pire scénario, le Hard Brexit, c'est à dire, un retour aux droits standard de l'OMC, en l'absence d'un accord préférentiel. Dans ce scénario, le commerce agricole bilatéral risque de diminuer fortement, en particulier dans les secteurs de la viande et du lait. Néanmoins, quelques secteurs, dans certains pays européens, pourraient tirer leur épingle du jeu, comme par exemple ceux de la viande rouge en France ou du blé en Espagne, en remplaçant les importations qui provenaient auparavant du Royaume-Uni. Plus généralement, l'Irlande est le pays qui risque d’être le plus fortement affecté par l'absence d'un accord avec le Royaume-Uni et mérite à ce titre une attention spéciale durant le processus du Brexit. 


Les présentations et la discussion se dérouleront en français et en anglais. 
Renseignements: conferences@cepii.fr