Le club 'ultra-select' des firmes exportatrices de services
Matthieu Crozet
Daniel Mirza
Emmanuel Millet
En 2007, La Lettre du CEPII soulignait à quel point il est difficile pour des entreprises industrielles de se lancer sur les marchés d'exportations*. Cette lettre montrait que le nombre d'entreprises françaises déclarant exporter des biens était étonnamment faible, et que seules les entreprises particulièrement performantes avaient les capacités requises pour placer leurs produits sur les marchés étrangers. Nous poursuivons ce travail en nous penchant maintenant sur le cas des échanges internationaux de services. Le constat est encore plus sévère : moins de 2% des entreprises de services exportent ; c'est dix fois moins que le secteur des biens manufacturés. Nous montrons aussi que les difficultés auxquelles les entreprises de services font face pour entrer sur les marchés d'exportations tiennent, pour une part significative, à l'importance des réglementations encadrant ces activités dans chaque pays. Les politiques d'ouverture et de libéralisation des marchés de services constituent dès lors un enjeu majeur pour le commerce extérieur français, et un défi d'importance pour les entreprises de services.
Matthieu Crozet
Daniel Mirza
Emmanuel Millet
Mots-clés : COMMERCE INTERNATIONAL | GLOBALISATION | SPECIALISATION | FRANCE | INSEE
JEL : F10, F14, O52
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