L’univers du « central banking » connaît des remous depuis quelque temps, du fait de tentatives avérées – et plutôt réussies pour l’instant – du pouvoir politique dans plusieurs pays pour porter atteinte à l’indépendance de la Banque centrale.
Afin de comprendre l’attitude du nouveau gouvernement de Shinzo Abe face à la banque centrale du Japon, il est intéressant de comparer la politique monétaire du Japon récente à celle mise en œuvre dans les années 2000 ainsi qu’aux mesures prises par la Fed en réponse à la crise financière.
La crise chypriote n’est pas une surprise. Si l’Etat est en faillite c’est qu’il doit recapitaliser un système bancaire trop gros pour lui. Plus étonnantes sont les options qui se dessinent pour résorber la crise.
Billet du 18 mars 2013 Par Olena Havrylchyk, Svetlana Ledyaeva
Avec le nouveau plan de sauvetage du secteur bancaire, Chypre tente de conserver son statut de centre financier offshore très prisé par les investisseurs russes. Ce plan en vaut-il la peine ?
La mise en œuvre d’un mécanisme de réduction automatique des dépenses n’a pu être stoppée à temps, mais des modifications pourraient intervenir dès la fin mars.
Justifier l’indépendance des banques centrales par l’autonomie de la sphère monétaire n’est plus possible aujourd’hui. La question est celle du partage du pouvoir entre les politiques et les techniciens dans une démocratie.
Les banques centrales se préoccupent de la sortie des politiques monétaires non conventionnelles et des conséquences éventuelles sur l’inflation et sur la stabilité financière. Mais il serait naïf de croire qu’elles vont revenir, sans autre forme de procès, au ciblage de l’inflation.
Le Japon a mis la presse en émoi : c’est la guerre des changes ! Mais que ce soit dans les années 1930 ou dans la période actuelle, il n’y a pas de volonté délibérée de rejeter les conséquences de la crise sur les autres pays. Les mouvements de change résultent de l’échec de la coopération internationale.
Billet du 8 février 2013 Par Gunther Capelle-Blancard
Dans le cadre du projet de loi sur la réforme bancaire, la Commission des finances de l’Assemblée Nationale a adopté cette semaine un amendement qui imposera aux banques de détailler leurs activités à l’étranger, y compris donc – et surtout – dans les paradis fiscaux.