Après la crise de 2008-2009, la reprise de la croissance, encore incertaine à la mi-2010 dans les économies avancées, s’est ensuite affirmée. Elle est restée cependant trop faible pour faire reculer sensiblement le chômage et favoriser le redressement des finances publiques. Pour réduire le poids de la dette et éviter un durcissement des conditions de financement sur les marchés, les plans de restriction budgétaire sont désormais la règle. Le dynamisme des économies émergentes, s’est confirmé. Mais les risques de surchauffe, toujours présents dans plusieurs de ces pays, amènent les banques centrales à procéder à un resserrement monétaire. Ainsi la généralisation de politiques budgétaires ou monétaires restrictives fait-elle attendre en 2011 et 2012 une croissance mondiale ralentie (respectivement 4,3 % et 4,5 %, après 5,1 % en 2010 selon les Perspectives économiques mondiales du FMI). Cependant, les difficultés politiques à affronter les problèmes de dette brouillent les perspectives aux États-Unis comme en zone euro. [...]
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