Le blog du CEPII

L’impact du commerce international sur l’empreinte carbone française

L’origine géographique des approvisionnements de la France a joué un rôle déterminant dans l’augmentation de son empreinte carbone au cours des années 2000. Une évolution qui s’explique d’abord par le « choc chinois » puis par la hausse du taux d’ouverture de l’économie.
Par Pierre Cotterlaz, Christophe Gouel
 Billet du 15 septembre 2025

L’empreinte carbone de la France résulte de plusieurs facteurs. Notre analyse montre que les évolutions des échanges commerciaux de biens et de services l’ont fortement alourdie.

La contribution de la provenance géographique des biens et services consommés a été particulièrement forte au début des années 2000, une période marquée par la montée en puissance rapide de la Chine dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. Après la Grande récession de 2008, c’est plutôt la progression du taux d’ouverture (la part des importations dans la demande intérieure) qui a accru l’empreinte carbone. Le progrès technique, en réduisant l’intensité carbone de la production, tant en France qu’à l’étranger, a toutefois compensé ces effets, permettant une légère baisse de l’empreinte carbone en fin de période.

Pour aller plus loin : Comment le commerce international a façonné l’empreinte carbone de la France et Outsourcing Decarbonization? How Trade Shaped France’s Carbon Footprint (2000–14).

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