Initiée par la Chine fin 2013, la banque asiatique d'investissement pour les infrastructures est officiellement entrée en exploitation en janvier 2016.
Le Conseil d’Administration (Executive Board) du FMI a décidé, le 1er décembre, d’inclure le Renminbi, la monnaie chinoise, dans le panier de monnaies utilisées pour calculer la valeur des « droits de tirage spéciaux » (DTS). Cette décision prendra effet à compter du 1er octobre 2016.
Alors que les pays d’Afrique subsaharienne avaient semblé bien résister à la crise financière qui a secoué les pays avancés, et que des chiffres de croissance flatteurs laissaient penser que le « décollage » s’effectuait enfin, l’activité économique de cette zone s’est nettement affaiblie en 2015.
Au-delà du ralentissement, peut-on détecter dans les tendances récentes des changements structurels qui amorcent un nouveau régime de croissance en Chine ?
Alors que les importations chinoises de produits laitiers ont explosé ces dernières années, les producteurs français n’ont jusqu’ici guère réussi à en profiter. La fin des quotas laitiers en avril 2015, ayant assoupli les contraintes pesant sur le secteur, ouvre pourtant des perspectives nouvelles.
La décision de faire évoluer le régime de change du renminbi prise par les autorités chinoises au début du mois d’août constituerait moins une réponse au ralentissement de l’économie qu’une étape dans la poursuite, envers et contre tout, d’un agenda de libéralisation financière audacieux mais risqué.
Ils n’avaient de commun qu’une croissance vigoureuse et la volonté de briser l’hégémonie des pays avancés dans les grandes institutions internationales. Ils étaient presque unanimement considérés comme des terres d’avenir appelées à rapidement reléguer les vieux pays, et en particulier l’Europe, dans la deuxième division de l’économie mondiale.
Le ralliement récent de grands pays occidentaux au projet de banque asiatique de financement des infrastructures illustre la pertinence de l’analogie entre la diplomatie chinoise et le jeu de Go – qui vise à patiemment placer des pions pour étouffer ses adversaires et conquérir des territoires.