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  N� 1995-03 Document de travail CEPII
Avril
Comparaison de l'efficacit� �nerg�tique des pays d'Europe centrale et orientale avec celle des pays de l'OCDE
Nina Kousnetzoff  
On sait que l'efficacité énergétique des pays d'Europe centrale et orientale est très inférieure à celle des pays de l'OCDE. Pour expliquer les différences passées et estimer le potentiel de gain en efficacité énergétique dans l'avenir, il est important de pouvoir effectuer des comparaisons internationales pertinentes.
Au niveau micro-économique, la comparaison des efficacités énergétiques est relativement simple : il s'agit de comparer le rendement physique de deux équipements ou de deux systèmes, tels qu'un véhicule, un atelier ou un chauffage urbain. En revanche, si l'on veut comparer l'efficacité énergétique de deux agrégats macro-économiques, par exemple celles de la valeur ajoutée d'une même branche d'activité ou du PIB de deux pays, il faut définir l'intensité énergétique, qui est le rapport entre la consommation d'énergie et la valeur ajoutée ou le revenu de l'agrégat. Deux problèmes se posent alors : celui des différences de structure de prix entre les pays et celui du taux de conversion entre les monnaies. En plus de ces problèmes méthodologiques, on se heurte à la fois au manque de données et à l'incohérence des diverses nomenclatures de consommation d'énergie et de valeur ajoutée.
Compte tenu de ces difficultés, on a effectué deux séries de comparaisons distinctes qui portent sur des années antérieures à la transition. Elles apportent des explications complémentaires des différences d'intensité énergétique entre les pays d'Europe centrale et orientale et les pays de l'OCDE.
1. Comparaison des intensités énergétiques globales du PIB pour les 24 pays de l'OCDE et 6 pays d'Europe centrale et orientale en 1990.
2. Comparaison des intensités énergétiques de l'URSS avec celles du Japon, de la France et du Canada à un niveau désagrégé du PIB en 16 secteurs et branches en 1987.
Les résultats de l'étude incitent à remettre en cause certaines idées reçues sur les moyens d'économiser l'énergie dans les pays d'Europe centrale et orientale et en particulier en ex- URSS. Par exemple, tenter de modifier la structure du PIB pour économiser l'énergie ne serait ni réaliste - puisque les industries lourdes paraissent être actuellemet les seules performantes - ni rentable, car les économies d'énergie qui en résulteraient seraient faibles. Il ne paraît pas non plus souhaitable de concentrer les efforts d'économies d'énergie sur les industries grosses consommatrices, mais plutôt de chercher à abaisser le seuil minimal d'intensité énergétique de toutes les activités économiques.
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