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  N� 1995-05 Document de travail CEPII
Mai
Capital humain, mobilit�s des capitaux et commerce international
Pierre Villa  
Les délocalisations ont pris dans les années récentes une forme particulière qui devrait prendre dans l'avenir de l'importance. Les entreprises délèguent la fabrication de produits à certains pays en développement en protégeant la technique par des accords de licence et de merchandising plutôt que par des prises de participation majoritaires. Dans ce processus, le capital humain représente le travail d'ingénieur qui conçoit le produit et en définit le mode de fabrication et de commercialisation et produit aussi parfois l'ingénierie financière. On introduit cette idée dans un modèle traditionnel d'économie internationale à deux pays, trois facteurs (travail, capital, capital humain) et deux biens finaux : le bien traditionnel produit avec du travail et du capital et le bien moderne produit avec un bien intermédiaire (les usines), qui n'est pas échangé, et le capital humain. Le bien intermédiaire est produit comme le bien traditionnel avec du capital et du travail tandis que le capital humain est spécifique au bien moderne. Il est l'apanage des pays développés, il n'est pas mobile et il peut commander à distance des usines qui travaillent à façon pour lui, qui sont produites selon les techniques locales, alors que le capital humain définit la technique dans laquelle il engage ces usines et s'engage lui-même et qui est donc la technique de son pays d'origine : la fonction de production est hiérarchisée. Dans ce contexte, la modification des résultats habituels s'articule autour de deux propriétés :
- les mouvements de capitaux physiques sont complémentaires des délocalisations des opérations productives du capital humain et les amplifient,
- la délocalisation des opérations productives du capital humain peut renverser le sens des échanges, mais le bien-être national des pays dépend d'échanges théoriques non équilibrés où la production du bien moderne est réaffectée aux pays selon leurs dotations factorielles.
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