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  N� 1997 - 05 Document de travail CEPII
Avril
Ces taux de change r�els qui bifurquent
(Ou pourquoi ne peut-on anticiper les taux de change?)
Pierre Villa  
Les enqu�tes, et d'une mani�re g�n�rale les travaux empiriques, montrent que les anticipations de taux de change ne sont pas rationnelles et m�me sont biais�es. Plusieurs explications peuvent �tre donn�es � ce ph�nom�ne. Tout d'abord, il n'y a pas d'information privil�gi�e sur le march� des changes et les anticipations sont bas�es sur des conjectures concernant la politique �conomique. Ensuite l'acquisition de l'information est co�teuse et peut s'av�rer r�dhibitoire en face des gains que r�alisent les agents inform�s. Enfin les co�ts d'acquisition de l'information peuvent �tre tels que les banques (et les interm�diaires financiers) font un profit plus �lev� en proposant des actifs de couverture plut�t qu'en vendant l'information qu'ils doivent produire.
Afin de comprendre les implications de ces arguments, nous d�veloppons un mod�le macro�conomique standard o� le taux de change r�el r�sulte de l'�quilibre "�interne�" sur le march� des biens et la richesse ext�rieure nette de l'�quilibre "�externe�". Nous d�crivons ensuite deux situations. Dans la premi�re les anticipations sont adaptatives, l'�quilibre macro-�conomique stable est unique mais complexe�: pour des valeurs moyennes du taux d'int�r�t r�el, c'est un cycle limite parce que les effets de richesse stabilisent l'�quilibre externe tandis que les anticipations tourn�es vers l'arri�re d�stabilisent le taux de change r�el. Dans la seconde les anticipations des agents sont tourn�s vers l'avant et sont calcul�es par une formule explicite, mais non analytique. Suivant les valeurs du taux d'int�r�t r�el, elles peuvent aboutir � ce que les seuls �quilibres stables correspondent � des anticipations non rationnelles avec ph�nom�nes du peso : les agents priv�s anticipent une d�valuation qui n'aura jamais lieu. De petites variations du taux d'int�r�t peuvent provoquer le basculement d'un �quilibre � anticipations rationnelles vers un �quilibre � anticipations biais�es. Cela provient du fait que l'�conomie n'est pas r�guli�re au sens de Balasko et qu'il y a des bifurcations li�es au taux d'int�r�t r�el.
Ces configurations expliquent pourquoi (mais ce n'est pas la seule raison) les grandes zones n'arrivent pas � se mettre d'accord sur une proc�dure de coordination des taux de change � la Williamson.
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