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  N� 1998 - 08 Document de travail CEPII
Septembre
Evolution sur longue période de l'intensité énergétique
Pierre Villa  
Selon les �tudes historiques les pays industrialis�s ont connu une baisse s�culaire de l’intensit� �nerg�tique apr�s avoir connu un maximum. Une ligne reliant ces maxima repr�sente ainsi la " vraie " courbe de progr�s technique au niveau mondial. Apr�s ces sommets, le progr�s technique l’emporte sur les r�volutions industrielles et la baisse de l’intensit� �nerg�tique exprime la tendance du progr�s technique : les pays en d�veloppement n’ont pas encore atteint le maximum.
L’intensit� �nerg�tique est une fonction d�croissante du prix relatif de l’�nergie par rapport au prix � la consommation si elle provient des m�nages ou au prix du PIB si elle provient des entreprises. Pour les m�nages, elle est fonction croissante de la richesse r�elle par t�te et pour les entreprises du PIB en niveau. Elle d�pend aussi du progr�s technique et d’effets structurels comme le choix de la sp�cialisation de l’�conomie dans des secteurs � plus ou moins forte intensit� �nerg�tique, ou comme le partage de la demande finale des m�nages et de la demande interm�diaire des entreprises : plus riches les m�nages se chauffent plus et circulent plus ; et la croissance peut se faire avec un rapport consommations interm�diaires d’�nergie/investissement diff�rent selon les param�tres de l’�conomie comme le co�t relatif des facteurs.
Apr�s avoir pass� en revue la litt�rature sur le sujet nous proposons une �tude �conom�trique pour la France. Afin de distinguer l’effet de structure de la tendance du progr�s technique nous calculons un indice de structure agr�g�. Il est �gal � la somme pond�r�e des intensit�s �nerg�tiques des branches. Les poids sont les parts de la valeur ajout�e dans la valeur ajout�e totale.
Les tests �conom�triques utilisent l’intensit� en �nergie primaire calcul�e en volume et en valeur sur longue p�riode. La technique des mod�les � correction d’erreurs permet de s�parer les effets de court et de long terme.
L’effet du co�t d’usage relatif de l’�nergie par rapport au capital n’est pas significatif sans doute parce que les anticipations de variation du prix de l’�nergie variaient trop au cours du temps par rapport � la dur�e de vie des �quipements.
Avant comme apr�s la deuxi�me guerre mondiale l’�lasticit� de la demande au revenu sur longue p�riode est de l’ordre de 1,2 � 1,3, alors que l’�lasticit� n�gative aux prix relatifs est environ de 0,1. Si l’effet de structure est crucial pour expliquer la demande d’�nergie avant 1938, il n’en est pas de m�me apr�s 1949, en raison sans doute de la diversification des ressources �nerg�tiques et de la diversification de l’appareil industriel. Enfin il est apparu depuis la deuxi�me guerre mondiale une tendance de progr�s technique dans l’utilisation de l’�nergie qu’on peut �valuer � 1,0% sur longue p�riode. Dans la perspective d’une discussion sur les �conomies d’�nergie � long terme, les estimations �conom�triques robustes sur longue p�riode prennent tout leur sens. Une analyse macro�conomique et une m�thode de pr�vision traditionnelles ne sont pas � r�futer m�me dans un domaine aussi particulier que l’�nergie.
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