Le traitement du chômage des jeunes en Europe dont se sont saisi le Conseil européen les 27 et 28 juin 2013 et la conférence qui s’est tenue à Berlin le 3 juillet, sous l’égide de Madame Merkel, cristallise des attentes mais pointe aussi des enjeux de formation dans les entreprises.
Plus de vingt ans après l’Immigration Act, le sénat américain vient de voter un projet de réforme globale de la politique d’immigration. Ce projet de loi inclut la régularisation des migrants clandestins, des changements dans les modalités d’entrée légale et le renforcement de la lutte contre l’immigration illégale.
La réforme des prix subventionnés est un sujet sensible et récurrent en Égypte. La confusion dans laquelle de nouvelles mesures sont annoncées et l’enlisement des discussions avec le FMI sont symptomatiques de l’impuissance du gouvernement à s'attaquer aux défaillances structurelles de l’économie.
Au lendemain de la conférence de presse de Ben Bernanke du 19 juin, tous les symptômes d’un stress financier majeur se sont déclenchés. Pourquoi l’annonce de bonnes nouvelles sur l’amélioration de l’emploi et le retour prochain à une croissance entraîne-t-elle de telles réactions ?
La Cour des comptes constate que « l’effort national de recherche et développement (R&D) stagne en France » dans un récent rapport. Cette stagnation est malheureusement surtout française, avec des conséquences lourdes sur la croissance de long terme.
Lors de sa récente visite au Japon, François Hollande n’a pas caché son intérêt pour le programme de relance économique du Premier ministre du Japon, Shinzo Abe, au pouvoir depuis décembre dernier.
Face aux controverses et aux oppositions qu’ont suscité les recommandations de réforme du marché du travail dans les pays européens en crise, le FMI publie une note expliquant leur logique.
L’univers du « central banking » connaît des remous depuis quelque temps, du fait de tentatives avérées – et plutôt réussies pour l’instant – du pouvoir politique dans plusieurs pays pour porter atteinte à l’indépendance de la Banque centrale.
Afin de comprendre l’attitude du nouveau gouvernement de Shinzo Abe face à la banque centrale du Japon, il est intéressant de comparer la politique monétaire du Japon récente à celle mise en œuvre dans les années 2000 ainsi qu’aux mesures prises par la Fed en réponse à la crise financière.
Le président de la République vient d’annoncer des mesures d’urgence en faveur de la construction. Il parait pourtant difficile de concilier cet objectif avec une baisse des prix de l’immobilier : l’investissement résidentiel est fortement corrélé aux prix de l’immobilier dans les pays de l’OCDE.
Michel Aglietta (conseiller au CEPII) et Thomas Brand (chargé de mission au CAS) présentent leur New Deal pour l’Europe dans un ouvrage qui paraît aujourd’hui.
La mise en œuvre d’un mécanisme de réduction automatique des dépenses n’a pu être stoppée à temps, mais des modifications pourraient intervenir dès la fin mars.
Justifier l’indépendance des banques centrales par l’autonomie de la sphère monétaire n’est plus possible aujourd’hui. La question est celle du partage du pouvoir entre les politiques et les techniciens dans une démocratie.
Les banques centrales se préoccupent de la sortie des politiques monétaires non conventionnelles et des conséquences éventuelles sur l’inflation et sur la stabilité financière. Mais il serait naïf de croire qu’elles vont revenir, sans autre forme de procès, au ciblage de l’inflation.
La Chine est devenue importatrice nette de riz depuis deux ans avec des importations en forte croissance. Les importations de blé et de maïs ont aussi triplé en 2012. Cette situation pour le moins surprenante ne remet pourtant pas en cause la capacité du pays à subvenir à ses besoins.
L’accord in extremis entre la Maison Blanche et la majorité républicaine du Congrès a été en trompe-l'oeil. Il a évité une récession brutale mais n’a abordé aucun des problèmes qui se reflètent dans la dérive de la dette publique.
Billet du 20 décembre 2012 Par Evelyne Dourille-Feer
Le nouveau Premier ministre, issu du Parti libéral démocrate, va devoir s’attaquer à trois dossiers majeurs pour l’avenir de l’Archipel : la relance de l’économie domestique, la dynamisation du commerce extérieur et la mise en place d’une nouvelle politique énergétique.
Alors que dans les années 1980 l’interventionnisme économique était perçu comme un frein à la croissance, depuis la crise de 2008 il est reconsidéré comme un élément important pour la promotion de la croissance soutenable.
En réaction à la spectaculaire hausse des prix de l'immobilier en France, le gouvernement projette la construction de 500 000 logements par an. Pourtant, force est de constater que ce boom de l’immobilier ne provient pas tant de l’évolution des fondamentaux que d'un phénomène de bulle.